L'article de Libération aujourd'hui me fait dire que j'irais bien volontiers voir Julia Cima interpréter une sélection de Solos à la cité internationale (dans le cadre du festival d'automne). Pas nécessairement le temps ni l'organisation adéquate d'ici demain, mardi 27, dernière représentation... Conclusion de la critique : "la danse y est aussi une question de poids : elle pèse au sol, s'y ancrre" - c'est précisément ce qui m'a posé problème quand je m'y suis essayé, à la danse. Sans appuis, pas de présence : un corps flottant...
Pas loin de la question de l'interprête : celle de la transmission d'une chorégraphie d'un interprête à un autre. C'est l'objet d'un documentaire qui m'avait marqu" l'été dernier (2004) à Montpellier Danse : la "passation" à des danseurs de l'opéra garnier d'une chorégraphie de Dominique Bagouet par les interprêtes "d'origine". Du "désapprentissage" des habitudes classiques. Et surtout de la force de l'interprête dès lors qu'elle "se trouve".
Plus d'infos par les Carnets Bagouet. Le docu dont je parle doit être, cf. la filmo, "histoire d'une transmission, so schnell à l'opéra" - réal. marie-hélène rebois, 1999, 54'
(photos/dessins tirés du site Les carnets Bagouet)
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