au fil de mes vagues réflexions pendant la soirée : ça tressaille, tressaute, tremble, trépigne, convultionne... parfois se libère... un magnifique solo puis duo sur les mains - les danseurs se cherchent du bout des orteils -... je me rappelle, au son de Monteverdi - les vêpres de la vierge -, que la religion me paraît un truc valable dès lors que ça dit "c'est en donnant qu'on reçoit"... la chorégraphie comme savant équilibre entre singularités et groupe... ici, il y a le 1, le 2 et le plusieurs - qui peut être une mini-foule hystérique comme une cordée solidaire. J'en viens à me dire que dans ce groupe là, aucune différence - voire caractère purement exceptionnel - ne justifie d'une quelconque supériorité... beauté et limite de l'utopie... jusqu'à ce qu'ils se branlent... et re... et là je passe en mode "qu'ils jouissent et qu'on en finisse"...
les ballets C de la B (photo tirée du site, à voir absolument)
Alain Platel et ses danseurs nous passent peut-être un message du style "rien à b...... de vous " ?
faut voir, enfin façon de parler.
Rédigé par : Manu | 20 février 2006 à 11:59
Bon, voilà qui promet. Cette pièce sera à l'affiche du Festival d'Avignon les 26, 27 et 28 juillet 2006. Les places vont s'arracher; je compte y aller... sans trop y laisser de plumes...
Rédigé par : Le tadorne | 21 février 2006 à 13:51
o mais jusqu'à cette scène finale, c'est extraordinaire !!! et selon Telerama il aurait été "trop facile" d'arrêter la chorégraphie avant, selon le Théatre de la ville, le thème général est celui de la quête de l'extase, alors...
Rédigé par : helene | 23 février 2006 à 10:56